C’est l’histoire banale d’une reconversion. J’ai 38 ans, je viens de passer 15 ans chez ENGIE sur des missions enrichissantes. J’apprends plein de choses sur la gestion de projets, la vision marketing, l’écoute clients. Mais aussi sur les relations interpersonnelles et la dynamique d’équipe. Et je vis ma première expérience managériale, qui me fait décrypter (et revisiter) des clés de mon fonctionnement personnel (du positionnement dans ma fratrie à ma difficulté à m’exposer en passant pas mon manque d’assertivité).
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Et puis, l’envie d’autre chose
Pas vraiment une envie soudaine d’ailleurs. Je ne me suis pas réveillée un beau matin en me disant « bon maintenant, ça suffit ! ». Non, c’est quelque chose de plus profond, une voix presque inaudible au début et qui se fait de plus en plus précise au fil de l’eau…. Puis lancinante. L’envie d’exercer un métier qui fait sens pour moi, qui me permet de comprendre pourquoi je me lève le matin, en quoi / à quoi je contribue, vers quoi j’avance. L’envie d’un métier qui soit CRÉATIF et RELATIONNEL. 2 mots qui tournent en boucle. 2 mots auxquels je me raccroche et qui vont me guider lentement et sûrement vers la Cuisine Thérapie. Pendant ce processus de reconversion, je ne me suis pas tant posé la question du « pourquoi ? » (rassurez-vous, d’autres s’en sont chargés !) que la question du « pour quoi ? ». Tout était naturel du côté du sens. J’ai d’abord écouté mes tripes.Et le reste s’est enchaîné dans une logique presque déroutante de simplicité : – c’est ça que je veux faire- je peux m’appuyer sur ceci et cela – je vais demander de l’aide à telle ou telle personne- j’ai besoin de me former sur ces compétences clés- c’est comme ça que je vais m’y prendre…. C’est l’action qui drive une reconversion. Mais l’action adossée à l’envie chevillée au corps d’y aller, comme une évidence.
Pragmatisme, persévérance et aussi patience !
Rien de fou-fou ou d’aventurier là-dedans, il s’agit d’une démarche au contraire très pragmatique !
1/ Une fois que son « pour quoi ? » est clair, la bonne nouvelle, c’est qu’il ne reste plus que 2 étapes à franchir ! 2/ Accepter le risque (ou plutôt l’incertitude) comme faisant partie intégrante du processus et raisonner en perte acceptable : l’idée, c’est de se sentir prêt à perdre quelque chose de défini (un salaire confortable, la sécurité de l’emploi, les congés payés…) pour gagner quelque chose d’indéfini mais de plus grand et qui fait vibrer (et donc ne jamais perdre de vue son fameux « pour quoi ? », aka le côté créatif et relationnel pour moi !). Concrètement ? C’est accepter d’avoir peur et de douter, s’autoriser à demander de l’aide (et se faire coacher) et oser sortir de sa zone de confort. Ni plus, ni moins.3/ Et enfin, avancer pas après pas, avec persévérance et en respectant son rythme ! Cette histoire de rythme, ce n’est pas si anodin me concernant : encore aujourd’hui, j’ai la conviction que si la Cuisine Thérapie avait été imaginée par quelqu’un d’autre, cette personne serait sans doute millionnaire aujourd’hui. Ce qui, vous l’aurez compris, n’est pas mon cas !
Eux aussi sont passés par là !
Ces 3 étapes, c’est exactement le processus qu’ont suivi les personnes qui ont rejoint la formation Devenir Praticien Cuisine Thérapie©. Comme moi il y a quelques années, tous ressentent au plus profond de leurs tripes que « c’est ça ! ». Comme moi, tous sont conscients des difficultés et des obstacles qu’ils vont rencontrer.Des proches qu’il faudra rassurer – ou ignorer temporairement – pour avancer.Des sacrifices auxquels il faudra consentir. Même s’ils vont gagner du temps et prendre des raccourcis grâce à cette formation où je dévoile tout ce que je sais…Même si je vais faire mon possible pour leur épargner quelques nuits blanches et moments de découragement…Tous savent que devenir entrepreneur(e) ne sera pas un long fleuve tranquille.Et pourtant, tous ont l’envie irrépressible d’écouter cette envie, de lui donner corps.Et ceux qui sont déjà passés par là peuvent en témoigner, cette formation leur a apporté quelque chose d’encore plus fort.- Le fait d’avoir énormément appris sur eux, de se sentir évoluer personnellement.- D’avoir non seulement intégré les clés pour devenir un accompagnant juste (et pas seulement quelqu’un qui a envie d’aider les autres).- Mais aussi (surtout ?) d’avoir trouvé leur place, appris à écouter et honorer leurs besoins, développé leur confiance en eux. Alors si vous aussi, vous sentez que c’est le moment, parlons-en !
Pour aller plus loin, nous avons réalisé un dossier sur la reconversion à 50 ans et le blog propose un article à propos de la reconversion à 40 ans. Il y en a pour tous les âges !
Praticien Cuisine Thérapie :
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