J’ai rencontré Ariane en 2015, quelques semaines après la création de la Cuisine Thérapie©.
Ayant adoré son livre « La gourmandise ne fait pas grossir », j’ai tout de suite aimé qu’elle se définisse comme « une diététicienne gourmande« .
Comme elle m’a fait le plaisir de tester un atelier Cuisine Thérapie©, j’ai eu envie de l’interroger aujourd’hui sur sa relation avec la cuisine…
Découvrez son interview dans cet article.
Comment tu appréhendes l’espace cuisine et quels sont les souvenirs que tu y associes ?
Dans mes souvenirs, il y avait un double rôle de la cuisine : collectif et individuel.
Pas très spacieuse, y était cependant installée une table pour manger à quatre et nous y faisions tous nos repas de semaine (la salle à manger était réservée au week-end). En revanche, pour ce qui était de la préparation des repas, ma mère y officiait quasi exclusivement seule, volontairement (rôtis et poulet du dimanche confiés à mon père). Ce qui peut expliquer la faible transmission culinaire que j’ai reçue !
Aujourd’hui, j’apprécie surtout que l’espace cuisine soit pratique, facile à utiliser, pas forcément immense mais avec de la place pour cuisiner confortablement, des ustensiles disponibles facilement.
Je me souviens d’un coin cuisine minuscule dans mon premier petit appartement parisien. Quand j’ai déménagé de là, j’étais contente d’avoir une vraie cuisine, mais finalement, le reste n’allait pas !
Depuis, j’ai des cuisines pas très grandes, mais ça suffit. Dans mon appartement actuel, tout a été aménagé au départ en fonction de mes besoins : c’est le privilège de la maturité de bien se connaître, dans ce domaine comme dans les autres !
Comment tu vis la cuisine au quotidien ?
Je ne cuisine pas vraiment quotidiennement, car j’ai la chance de partager cette activité avec mon compagnon.
On a la « responsabilité » du repas en alternance. Plus certains déjeuners que je me prépare en fonction de mon emploi du temps.
J’aime bien avoir un peu de temps pour cuisiner donc je n’ai pas trop envie de préparer un repas à toute vitesse en rentrant.
En général, je prépare souvent un peu en avance (la veille ou le matin, voire le week-end) tout ou partie du plat : éplucher des légumes et les mettre sous vide ou les congeler, faire cuire des lentilles, préparer les ingrédients d’une quiche…
Je mixe de l’improvisation où j’assemble des ingrédients disponibles et des plongeons dans mes livres de cuisine pour expérimenter de nouveaux plats.
Comment cette pièce à vivre et à cuisiner parle de toi et révèle certaines facettes de ta personnalité ?
Ma cuisine est complètement ouverte sur la pièce donc je fais sans cesse des allers-retours entre l’espace salon et la cuisine.
Le fait qu’elle soit ainsi complètement ouverte nécessite de la tenir relativement rangée en vue d’une harmonie visuelle globale. Elle est sobre avec quand même divers ustensiles et appareils apparents.
En fait, elle symbolise un peu mon envie générale d’être dans la simplicité sans superflu inutile, mais aussi un peu de désordre qui est dans mon tempérament, un mélange de sobriété dans les formes et couleurs et de fantaisie, un peu la voie du milieu à laquelle je suis attachée…
Merci Ariane ! Pour en savoir plus sur son parcours et ses accompagnements, cliquez ici : arianegrumbach.com
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Merci Ariane! une photo de sa cuisine aurait été le top pour clôturer cet article sympa
Très juste Fatima, je fais passer le message à Ariane 🙂
Elle avait d’elle-même proposé de mettre une photo de sa cuisine 🙂