Allez, comme promis, voici les grandes lignes qui se dégagent de l’enquête sur l’aliment doudou :
– Il y a une grande variété d’aliments doudous : cela peut être aussi bien du chocolat (sous toutes ses déclinaisons, noir, Nutella, au lait avec des noisettes), du pain (frais ou croustillant et chaud, traditionnel ou gourmand, avec ou sans beurre et confiture…), du fromage, de la tarte aux pommes ou de la quiche lorraine, du riz au lait, des biscuits sablés, des pignons, un verre de lait et même du riz blanc nature. Chacun son aliment doudou, plus ou moins compliqué à élaborer ou à se procurer, plus ou moins régressif aussi, certains en ont même plusieurs et c’est tant mieux !
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– Très souvent, l’aliment doudou renvoie à quelque chose de l’enfance. C’est le truc qui ravive des souvenirs heureux ou parfois nostalgiques d’une époque révolue. D’où l’importance de l’odeur de l’aliment doudou (celle du riz nature par exemple), très souvent citée et ce n’est pas étonnant quand on connait la puissance émotionnelle des souvenirs olfactifs.
– C’est souvent difficile d’ailleurs de faire la distinction entre aliment doudou et plat identitaire. Le plat identitaire, c’est celui qui nous ressemble, qui signe notre appartenance familiale, celui qu’on porte comme un étendard et qu’on voudrait faire découvrir aux gens qui nous entourent !
– Il est parfois difficile également de dissocier l’aliment doudou d’une envie de manger émotionnelle : je peux avoir soudainement envie d’un croissant en passant devant une boulangerie (et céder avec délectation à cette envie ponctuelle) sans pour autant considérer le croissant comme mon aliment doudou !
– L’aliment doudou est souvent associé à un rituel de dégustation. On le mange symboliquement pour clôturer ou fêter quelque chose (la tarte normande qui signe la fin de la semaine tous les samedis) et on l’associe à un autre ingrédient (les biscuits trempés dans le thé) comme un cérémonial. Et c’est tant mieux, car on le savoure alors encore mieux !
– On peut très bien aussi avoir des phases de lunes de miel avec certains aliments, adorer manger telle ou telle chose de façon temporaire (avoir sa période fruits séchés par exemple) ou être un grand amateur d’une catégorie d’aliments (le fromage !). Mais ce qui fait selon moi un aliment doudou, c’est sa capacité à réconforter historiquement (depuis longtemps) et systématiquement !
– Au final ce qui compte, c’est de savoir quel est VOTRE aliment doudou, celui qui vous réconforte, vous apaise et vous procure du bien-être ! Et de le déguster avec vos 5 sens pour le savourer pleinement. N’oubliez pas, il y a presque de la magie dans l’aliment doudou !
PS : et si vous vous demandiez quel est mon aliment doudou, celui qui me réconforte, m’apaise et surtout me procure du plaisir, moi c’est le pain ! Je l’aime sous toutes ses formes. Je peux entrer dans une boulangerie rien que pour ça !!
Praticien Cuisine Thérapie :
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